Calcul assurance prêt immobilier

Comment calculer le coût de son assurance de prêt immobilier ?

Depuis 2010 et l’entrée en vigueur de la loi Lagarde, le souscripteur d’un prêt immobilier n’est plus obligé d’opter pour l’assurance groupe systématiquement proposée par la banque. Il est libre de se tourner vers un assureur « externe » pour obtenir un contrat individuel adapté aux spécificités de son profil, aussi bien en termes de garanties que de tarif. On parle dans ce cas de délégation d’assurance. 

Dépendamment de l’établissement choisi par l’emprunteur (le prêteur ou une compagnie indépendante), le mode de calcul de la prime diffère :   

  • En fonction du capital restant dû 

Pour déterminer le prix de leur assurance collective, les banques appliquent un certain pourcentage au montant du capital emprunté. Le résultat est ensuite réparti équitablement sur l’ensemble des mensualités de remboursement prévues. Jusqu’à ce que le crédit soit soldé, son souscripteur paie donc une somme fixe intégrée dans son échéance mensuelle. 

De plus, ces contrats reposent sur le principe de mutualisation des risques, et proposent les mêmes garanties et le même prix à tous les adhérents. 

  • En fonction du capital emprunté 

S’agissant des assurances personnalisées en délégation, la cotisation est définie sur la base du capital restant dû. Comme la somme à payer diminue chaque année au gré des remboursements, la prime diminue proportionnellement. Ce système dégressif est plus avantageux pour l’assuré. 

Il est également à noter que, quel que soit le type de contrat, différents paramètres influent sur le coût de l’assurance (âge et état de santé de l’emprunteur, éventuels risques liés à son métier, garanties retenues, etc.)  

Pour réaliser des économies pouvant s’élever à plusieurs milliers d’euros et bénéficier d’une l’assurance de crédit à l’habitat parfaitement adaptée à sa situation et ses besoins, il est important de faire jouer la concurrence. Pour ce faire il est possible d’effectuer des simulations assurance prêt immobilier.

Calcul assurance prêt immobilier

Qu’est-ce que la quotité d’assurance emprunteur et comment la calculer ?

Exprimée en pourcentage, la quotité d’assurance désigne la part du capital sur laquelle l’emprunteur est couvert en cas de survenue de l’un des risques prévus. La banque exige une quotité de 100 % pour un emprunt individuel. Ainsi, l’emprunteur est pris en charge pour la totalité de la somme empruntée.  

Lorsque le prêt est contracté à deux, il est possible de répartir équitablement la quotité et couvrir chaque co-emprunteur à 50 %. Si l’un décède ou perd son autonomie, l’assurance rembourse le capital restant dû pour ce dernier, l’autre n’a plus qu’à s’acquitter de sa part de la dette.  

L’idéal est cependant de s’assurer chacun pour 100 % (couverture à 200 % du prêt). Cette formule est beaucoup plus onéreuse, mais l’indemnisation est multipliée par deux en cas de sinistre. Dans l’éventualité d’un décès par exemple, l’assureur paie intégralement les mensualités restantes, le co-emprunteur survivant est immédiatement libéré de la dette. 

Les quotités sont modulables autrement, notamment en fonction de la contribution de chacun aux revenus du foyer, de la stabilité de leur situation professionnelle, de leurs états de santé respectifs, etc. Les quotités individuelles doivent totaliser 100 % au minimum et 200 % au maximum.  

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Quels facteurs impactent le coût de l’assurance emprunteur ?

Le calcul du coût d’une assurance de crédit immobilier repose en premier lieu sur le capital à assurer, puisque la prime d’assurance représente un pourcentage de cette somme (entre 5 % et 30 %, parfois plus de 40 % en cas de surprime). Mais d’autres facteurs ont un impact plus ou moins important .

L’étendue des garanties

Plus la couverture est complète, incluant les garanties décès, perte totale et irréversible d’autonomie, invalidité et incapacité de travail, plus son coût est élevé. Il faut tenir compte des critères imposés par la banque en fonction de la nature du projet, du montant sollicité, de la durée de remboursement…

L’âge de l’emprunteur

Plus une personne est âgée, plus le risque qu’elle développe des maladies graves ou chroniques susceptibles d’entrainer un défaut de paiement. Les assureurs appliquent donc un taux d’assurance moins attractif.

Les antécédents médicaux

Tout souscripteur d’une assurance doit remplir un questionnaire de santé afin d’évaluer le risque de défaillance pour cause de maladie ou d’accident. La compagnie veut : 

  • connaitre ses antécédents médicaux,  
  • vérifier qu’il n’est pas en surpoids (source de problèmes cardiovasculaires), 
  • s’il ne fume pas… 

En fonction des réponses, l’assureur peut majorer la prime afin de se couvrir pour le surcroît de risque. 

La situation personnelle de l’emprunteur

Si l’assuré a un co-emprunteur aux revenus stables, la banque a de meilleures garanties de récupérer son dû. La seule condition est que les quotités soient bien réparties en fonction de situation financière de chacun. 

Les dangers liés à la profession

Les assureurs redoutent les dommages corporels causés par la pratique d’un métier à risques (pompiers, membres des forces de l’ordre, moniteur de ski, ouvrier du bâtiment travaillant en hauteur, ingénieur en centrale nucléaire ou en industrie avec exposition à des produits chimiques, convoyeur de fonds, etc.). En effet, en entrainant une perte de capacité de travail, un accident ou une maladie professionnelle peut empêcher le bon déroulement du remboursement. Les compagnies classent également comme des risques les déplacements professionnels réguliers à l’étranger. 

Les risques liés aux activités extraprofessionnelles

La pratique de sports extrêmes (de glisse, mécaniques, nautiques, aéronautiques) augmente le risque à couvrir et donc le prix de l’assurance de crédit.

Qu’est-ce que le TAEA ?

Depuis fin 2016, le taux annuel effectif global (TAEG) remplace le taux effectif global (TEG). C’est un taux « complet » qui permet de connaitre le coût total du financement immobilier et facilite la comparaison des offres de plusieurs établissements. Exprimé en pourcentage annuel du capital emprunté, il comprend :  

  • le taux nominal utilisé pour calculer les intérêts ; 
  •  les frais de gestion (ouverture et tenue) de compte ; 
  • les frais de dossier ; 
  • les éventuelles commissions versées aux intermédiaires (courtier…) ; 
  • les frais de garantie ; 
  • le coût de l’assurance emprunteur (TAEA). 

Depuis le 1er janvier 2015, les offres d’assurance doivent également mentionner clairement le Taux Annuel Effectif d’Assurance (TAEA). C’est ce pourcentage qui est appliqué au montant emprunté pour avoir le coût de la couverture. 

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