Surprime assurance prêt immobilier

La surprime d'assurance prêt immobilier

En assurance, l’assuré se doit de verser de façon régulière une certaine somme à l’assureur. C’est la prime d’assurance à payer par mois, par trimestre ou par an selon le choix du souscripteur. Mais pour différentes raisons notamment liées au niveau du risque, il arrive parfois que ce montant soit revu à la hausse pour donner naissance à ce qu’on appelle la surprime. L’Assurance prêt immobilier n’échappe pas à ces règles. 

Surprime assurance prêt immobilier

Qu’est-ce que la surprime d’assurance ?

En termes de fonctionnement d’assurance prêt immobilier, la prime d’assurance est rattachée au TAEA (taux d’assurance effectif annuel). En cas de taux d’assurance effectif annuel élevé, l’assuré a à faire à une surprime.  

Concrètement, il s’agit d’une cotisation qui vient s’ajouter à la prime de base dans la mesure où l’ajout d’une ou de plusieurs garanties supplémentaires est nécessaire pour couvrir des risques non pris en charge par le contrat d’assurance de base.  

Une garantie complémentaire, le surplus à payer peut concerner une, plusieurs ou la totalité des garanties en notant que d’une manière générale, celle-ci touche principalement la garantie décès (DC), Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA), Invalidité Permanente Totale (IPT).  

N’empêche que dans certains cas et notamment en fonction des critères fixés par l’assureur, la garantie Invalidité Permanente Partielle (IPP), MNO (maladies non objectivables) ou encore la garantie Perte d’emploi (PE) peuvent aussi faire l’objet d’une surprime. 

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Qu’est-ce qui entraine la surprime d’assurance de prêt immobilier ?

Pour bien comprendre, on se doit de savoir que c’est à l’assureur de prendre la décision d’intégrer ou non une surprime au contrat d’assurance prêt immobilier. Raison pour laquelle, avant toute inscription, l’emprunteur est appelé à répondre à une série de questions en lien avec sa santé et son métier dans le but de déterminer le niveau de risque répondant à son profil.  

Dans ce sens, on peut d’ailleurs noter qu’à travers le Code des assurances, le futur assuré est tenu de fournir toutes les informations nécessaires et qu’il a le devoir de répondre le plus honnêtement possible au risque de passer à côté de certaines couvertures.  

À travers ce formulaire, la compagnie d’assurance est en mesure de détecter les différents éléments pouvant entraîner une surprime qui, rappelons-le, n’intervient qu’en cas de risque plus élevé que le risque moyen accepté par le contrat d’assurance de base. 

Ainsi, un questionnaire métier permet à un assureur de découvrir que son futur client exerce une profession à risque accru comme pour le cas des policiers, des militaires, des agents de sécurité, des convoyeurs de fonds, des agriculteurs ou encore des pompiers. Et la liste est longue, mais on se doit de noter que les fonctions concernées font généralement l’objet d’une exclusion de garantie entraînant une surprime étant donné que pour bénéficier d’une couverture, le recours à un rachat d’assurance prêt immobilier est requis.  

Ce qui serait également le cas pour ceux qui pratiquent des activités sportives à risque comme l’escalade, l’alpinisme ou les sports de combat et aérien.  

Concernant le questionnaire santé, il serait facile d’en déduire que les risques médicaux aussi passent à la loupe et peuvent entraîner une surprime en se concentrant sur :  

  • Les antécédents médicaux ; 
  • Les maladies passées ; 
  • L’hérédité ; 
  • La pathologie ; 
  • Les traitements ou l’intervention chirurgicale.

Aussi, il faut noter que la cigarette, l’âge et le poids de l’emprunteur peuvent alourdir la facture du moment que ce dernier est fumeur, trop âgé ou que son indice de masse corporel (IMC) est trop élevé ou trop faible.  

Quelle surprime en cas de risque médical ?

Comme susmentionné, le questionnaire santé sert à évaluer le niveau de risque médical d’un futur assuré en rappelant qu’en présence de risque accru, l’assureur est amené à prendre une décision. Soit, pour :  

  • Une exclusion de garantie ; 
  • La mise en place d’une surprime ; 
  • Le refus d’assurance emprunteur en prenant soin d’expliquer par écrit les raisons. 

Pour ce qui est de l’exclusion de garantie, on a aussi noté que le recours à un rachat d’assurance prêt immobilier permet de rectifier le tir moyennant une surprime. Et puisqu’il est essentiellement question de cette cotisation additionnelle, le souscripteur se doit de savoir que les maladies ou les problèmes médicaux ne manqueront pas d’alourdir le poids de leur prime.  

Et en y regardant de près, on constate que parmi les risques les plus courants, le cholestérol, le surpoids (IMC compris entre 25 et 32) et la cigarette font partie des catégories les plus abordables avec une surprime potentielle de :  

  • 25 % pour les fumeurs ; 
  • 10 à 25 % pour surpoids et maigreur ; 
  • 20 à 50 % pour le cholestérol. 

Pour la majorité, il faudra compter à partir de 50 % jusqu’à 300 % à l’instar de la dépression (50 à 150 %), le cancer (50 à 200 %), l’hypertension (artérielle : de 200 à 300 %, Monothérapie : de 50 à 200 %), les maux de dos (100 à 300 %), le diabète (50 à 150 %).  

Et la liste est longue, mais pour s’y retrouver, l’aide de spécialistes du domaine à l’instar des courtiers ne serait pas du refus pour trouver l’offre la plus pertinente.  

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